ARTCOFRANCE
INTRO
DALI – 200 PHOTOS SURREALISTES
On le reconnaît au premier regard, Dali possède l’un des visages les plus célèbres du XXème siècle, même avant ses mythiques moustaches.
Dali a construit son personnage en se mettant perpétuellement en scène, il n’est donc pas étonnant que le Catalan soit devenu un sujet en or pour les photographes…Sa vie n’est elle pas un happening permanent ?
La galerie ARTCO FRANCE, Serge et Amuoï Goldenberg, Jordi Casals présentent en avant première mondiale : plus de 200 photos inédites de Salvador Dali à Paris dans les années 1950, 1960 et 1970.
De nombreux tirages argentiques des plus grands photographes de l’époque :
ROBERT DESCHARNES, DIEUZAIDE, ALMAZY, SCAVELLO, JACQUES HERIPRET, PATRICK, NORE, PEPE DINIZ, VACLAV CHOCHOLA, SOLANGE PODELL, HENRY PESSAR
ULF ANDERSEN, JOSEPH FORET, ROBERT WITAKER, DALMAS, ROBERT COHEN, DRAEGER..
Dans cette collection exceptionnelle, des photos d’époques, signées et tamponnées au dos, dont certains tirages signés par Dali lui-même.
En parallèle, de nombreuses photos de presse réalisées par les plus grandes agences offrent à chacun un parcours didactique, sur la vie artistique et mondaine du génie Catalan.
Cette exposition, dans la continuité des expositions muséales, publications, conférences, records à Drouot réalisées ces dernières années, est la première exposition de photo de Dali présentée dans une galerie d’art parisienne!!!
Dali disait : « ma création la plus surréaliste, c’est moi !!! »
Fort de cet adage, les photographies représentant Dali dans des poses surréalistes, muni de certains attributs ou signes distinctifs : des moustaches démesurées, des vêtements excentriques, des mimiques et des poses des plus fantasques, sont reconnues comme des oeuvres d’art à part entière, surtout lorsqu’elles sont signées « Dali ».
Dans cette exposition sont présentées, entre autre, une série de 70 photos historiques et inédites, où l’on voit en 1968, Dali donnant des cours de dessin à un parterre d’étudiants dans les salons de l’hôtel Meurice, qui permettent ainsi de revivre à travers Dali les années mythiques du Paris des années 60 & 70.
En scoop également les thèmes suivants :
L’inauguration du centre Elysée II, actuel « PARLY II », par Jean Cocteau et Salvador Dali, à la demande Monsieur Balkani…
Le french kiss entre Peter O Toole et Dali, Interpress 1965…
L’Olympia au festival de la sorcellerie 1969
L’inauguration de la maison de l’Iran à Paris 1969
Les happenings photographiques dans les studios Draeger 1968
Les rencontres people avec : Grace Kelly à l’hôtel Meurice, France Gall, Juliette
Greco, Walt Disney, Alfred Hitchcock, Tilda Tamar, John Lennon, Yoko Ono, Amanda Lear…
Dali : Mutatis Mutandis : les Evolutions d’un Génial Peintre Littéraire
Toute mon ambition sur le plan pictural consiste à matérialiser avec la plus impérialiste rage de précision les images de l’irrationnalité concrète.
(S. Dali- 1935 – La Conquête de l’Irrationnel)
Enfant, j’adorais jouer au jeu du « si c’était ». « Si c’était une Pierre Précieuse » ? Dali, de par ses multiples facettes serait, sans nul doute, un Diamant.
Sait-on que Gérard de Nerval aimait promener un homard vivant en laisse dans les jardins du Palais Royal. On ne peut s’empêcher de penser que Dali, qui refit exactement la même chose…adore s’accaparer les idées des autres, dès lors qu’elles peuvent s’intégrer à son show. De Nerval est donc le père des homards daliniens…À excentrique, excentrique et demi…
Comprendre Dali ? Rien n’est plus difficile, car Dali, lui-même le voulait ainsi…
Si vous trouvez que c’est trop simple, dites-le moi, je saurai le compliquer un peu plus …
Au départ, il y a l’incroyable capacité de Dali à s’accaparer, à digérer les idées des autres, en les sublimant, il y a ensuite que le Maître ne supporte pas l’idée de passer inaperçu. Il y a encore son immense culture, sa faculté à s’intéresser aux sciences les plus diverses, qui fait de Dali le Pic de la Mirandole des temps modernes ; il y a encore que Dali apprend la peinture en s’imprégnant des techniques plus grands artistes : Raphaël, Vélasquez, Vermeer de Delft, Rembrandt. Il y a, enfin, la fascination que les pères de la Psychanalyse, Sigmund Freud, mais aussi Jacques Lacan, exercent sur Dali.
Dali disait ma plus grande création surréaliste, c’est moi !
Ce personnage anti-anormal qu’est Salvador Dali est en fait la résultante de diverses rencontres, digérées, assimilées, phagocytées…au fil du temps.
D’abord son frère, il s’appelle aussi Salvador, décédé neuf mois avant sa naissance (1) ; il y a de quoi troubler chacun d’entre nous, et, bien plus, le jeune et instable Dali. Le personnage antinormal que nous connaissons est né de ce dédoublement tragique, de la cohabitation avec le fantôme de son frère.
Je naquis double. Mon frère, premier essai de moi-même, génie extrême et donc non viable, avait tout de même vécu sept ans avant que les circuits accélérés de son cerveau ne prennent feu.
(1) Le frère aîné de Salvador Dali est mort le 1er Août 1903 à l’âge de 2 ans ; Salvador Dali est né le 14 mai 1904. Dali, pour des raisons à lui parle de son frère qui a vécu 7 ans, ce qui est absolument inexact !
Collégien, il trouve génial de se jeter dans l’escalier de son lycée, juste pour ne pas passer inaperçu.
Etudiant à l’école des Beaux-Arts de Madrid, Dali rêve de devenir un peintre impressionniste…
En 1929, Dali s’imprègne des idées du Surréalisme qu’André Breton définit ainsi :
Surréalisme :Automatisme psychique pur par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale.
Mais les méthodes surréalistes lui semblent trop passives, trop rigides……Et Dali rompt avec eux. André Breton l’exclut du Mouvement Surréaliste en 1934. Dali n’en a cure et déclare :
La Différence entre les Surréalistes et moi, c’est que je suis surréaliste….
En 1935,Salvador Dali définit la Méthode Paranoïaque Critique:
Méthode Paranoïaque-Critique : Méthode spontanée de connaissance irrationnelle basée sur l’association interprétative-critique des phénomènes délirants.
A Cadaques, il rencontre un personnage haut en couleur, aussi délirant qu’il est possible de l’être : Lydia de Cadaques . Lydia, une restauratrice, qui, dès lors que le jeune Dali est chassé de chez ses parents, lui cède sa maison de Cadaquès… Lydia, amoureuse ignorée d’Eugène d’Ors, dont Dali dit :
Elle avait l’esprit paranoïaque le plus incroyable que j’ai connu, hormis le mien
De cette rencontre naît la méthode paranoïaque-critique, cette technique exploratoire de l’inconscient, dont Dali déclare, en toute modestie :
La méthode paranoïaque critique…..que moi-même, je n’ai jamais très bien su ce que c’était, sinon qu’elle m’a rapporté beaucoup d’argent….
En 1951, Dali devient mystique :
Vers 1950, il rencontre le Père Bruno de Jésus Marie, qui, lui montrant le dessin du Christ de Saint Jean de la Croix de lui fait « toucher Dieu ».
En 1951, Dali écrit le Manifeste Mystique. Dieu, que Dali y croie ou non, occupera désormais une place essentielle dans l’univers du peintre :
Les choses les plus subversives qui peuvent arriver à un ex-surréaliste sont deux : première devenir mystique et seconde savoir dessiner. Ces deux formes de vigueur viennent de m’arriver ensemble et en même temps à moi.
Pour tous renseignements :
Tél : +33 (0)1 46 34 45 45
Email : contact@artcofrance.fr
Biographie - Catalogue des Oeuvres - Suivre l'actualité sur Facebook - Articles et Interview
Retrouvez ici toute l'actualité de nos expositions !
Salvador DALI "200 Photos Surréalistes"
Paris 18/11/2011 / 15/01/2012
